samedi 14 novembre 2009

10h de bus plus loin,

nous commencons à monter en altitude (2000m), ce qui permet au moins des nuits plus clémentes et d'enfin modifier notre régime polenta / purée car nous trouvons plus facilement des auberges où on peut se faire une popote une peu plus variée, au profit de mets locaux excellents: parilla (viande grillée), milanesa (escalope panée + fromage + jambon + tomate), vin pour vinvin, Heineken pour Marie (très local).

Notre feeling n'étant visiblement encore pas très bien rodé, nous partons en ballade le long de la rivière parmi des centaines de chevaux, anes et vaches. Au bout de 2h30, alors que le lac que nous convoitions ne nous paraissait désormais plus très loin, nous avons du rebrousser chemin, bloqués comme des ·!&%·*^? entre la rivière d'un coté, des barbelés et des marécages de l'autre et surtout quelques beaux specimens de taureaux qui nous ont mis le stress d'une charge probable et en tout cas flippante. Nous avons fini par nous échouer près du cimetière, certes coloré et joli, mais pas le cadre revé pour sortir les casse dalles, d'autant plus que le sol était jonché de détritus. Retour un peu déconfit au village mais une bonne bière artisanale nous a remis d'aplomb et Charlie s'est consolé en jouant avec un tracteur qu'un gamin lui avait preté.

1 commentaire:

Partizan Yannard a dit…

On dirait qu'ça t'gene de marcher dans la boue !

Ah non c'est parce que t'as peur des chvals.