
mercredi 31 janvier 2007
vendredi 26 janvier 2007
Bains de foule


Ici pas de neige, c'est plutot coup de soleil pour Vincent, spectacles de rue, fruits et boissons fraiches à chaque coin de rue... D'ailleurs, ya que des coins de rue: la ville est découpée en quadras et toutes les rues sont perpandiculaires. Seule originalité: la diagonale, qui mène à l'université. Beaucoup d'agités révolutionnaires en sont issus: sur place, une gravure témoigne de 59 universitaires soudainement disparus pendant la dictature de Pinochet. Conce et ses étudiants, très nombreux, est visiblement ancrée dans une culture de gauche: au concert de Los Tres, les jeunes scandaient "¡Qui ne saute pas est Pinochet!". 20mille personnes.
On n'est pas au bout de nos peines... 500mille dans les rues de Santiago pour applaudir le "défilé" des Royal Deluxe, compagnie française de théatre de rue qui kiffe tellement le Chili qu'elle a conçu un spectacle especialemente pour lui. Public enthousiaste, hystérique même: à chaque fois que la rumeur annonce l'arrivée de la "pequeña gigante" à l'autre bout de la rue, tout le monde s'excite, court, saute et crie... Enfin, elle arrive, du haut de ses cinq mètres. Deux énormes cimbales et des enceintes crachent une zic endiablée et hyper forte. Un espèce de canon démesuré envoie à des milles des grosses gerbes de confettis, c le délire... Partout, les gens s'arrachent les photos de la "pequeña", les bandeaux et drapeaux à son effigie, elle est devenue la star de la ville en un we.
Par ailleurs, notre départ de la ville se rapproche puisque nous devrions partir dans les jours qui viennent à la conquète du Sud Chilien.
On n'est pas au bout de nos peines... 500mille dans les rues de Santiago pour applaudir le "défilé" des Royal Deluxe, compagnie française de théatre de rue qui kiffe tellement le Chili qu'elle a conçu un spectacle especialemente pour lui. Public enthousiaste, hystérique même: à chaque fois que la rumeur annonce l'arrivée de la "pequeña gigante" à l'autre bout de la rue, tout le monde s'excite, court, saute et crie... Enfin, elle arrive, du haut de ses cinq mètres. Deux énormes cimbales et des enceintes crachent une zic endiablée et hyper forte. Un espèce de canon démesuré envoie à des milles des grosses gerbes de confettis, c le délire... Partout, les gens s'arrachent les photos de la "pequeña", les bandeaux et drapeaux à son effigie, elle est devenue la star de la ville en un we.
Par ailleurs, notre départ de la ville se rapproche puisque nous devrions partir dans les jours qui viennent à la conquète du Sud Chilien.
mardi 23 janvier 2007
CONCEPCION PARADISE....
Paris, Madrid, Buenos Aires, voyage long, assez long mais sans embuche, on enchaine les vols. Premier spectacle offert par la nature, dans les airs, un lever de soleil du feu de dieu sur les Andes. Couleurs magnifiques, quasi irréelles et la Cordillère majestueuse et si vaste, on arrive au Chili.
Après 33 heures de voyage nous sommes enfin arrivés à concepcion dite "concé", sous la pluie. Les premières impressions sont bonnes, l'accueil de l'astrophysicien et de la prof de français est chaleureux, nous nous sentons bien mais n'avons encore rien vu...
Nous dormons 10h sans interruption et allongés. Au réveil, le bon gros soleil diffuse sa chaleur estivale, petit-dèj avec vue panoramique sur la cuidad. On apercoit la mer d'un coté, la montagne de l'autre, on se rend compte que nous en avons terminé pour une année avec le paysage plat du Maine et Loire où seuls des yeux d'elfes pourraient entrapercevoir colline ou flaque d'eau.
Charlotte nous laisse entrevoir toutes les possibilités de ce pays. Ca fait 3 mois qu'elle est là et parle déja d'y rester 5 ans (c'est le début de la journée). Première expédition en Tshirt a travers les rues, mission: choper des tongs car pour nous, C L'ETE!!!! et là, "c'est que du bonheur" (cf tome 4, page 163 de l'ouvrage biographique "l'analyse de l'Analyse", par Yves-Mamar Le Ber). Grosse animation, des gens partout, 10 bus, 4 tacos et 1 bagnole sur 10 metres de long et 2 de large. Le soulairois et la boussirone ne dépareillent pas dans ce paysage multicolore, mais il nous suffit d'ouvrir la bouche (phrase favorite: no comprendes lo que dice) pour que les gens nous regardent avec un large sourire: "¿francès?". Va falloir travailler la langue si on veut arreter de passer pour des gros débiles. Les chiliens sont super zen et souriants, les francais sont bien accueillis même si nous avons la réputation de shmouter des aisselles.
L´heure du déjeuner approche (14h pour nous), Charlotte nous entraine dans un resto tenu par des amies à elle. Grosse bouffe dans un lieu extra: poulet-patates des familles (pollo espieces) pour Vincent qui, avide de tout, commande en plus un plat qui vient de lui passer sous le nez, la serveuse fait des yeux ronds. Pate feuilletée digne d'un resto chic parisien, bourrée a craquer de crudités chaudes (avocats, tomates, oignons, poulet...). Un régal. Pour Marie, petites cassolettes de pasteles (gratin relevé, crevettes et poulet) et verrine de taboulé. A boire, c'est jus de fruit 100%, fraise, mangue, melon au choix... Le tout pour 3 fois moins qu'en france. A ce stade de la journée, Charlotte, qui délire sur le pays, ne se rend plus compte qu'elle augmente les enchères et parle maintenant d'y rester 10 ans.
Nous sommes dans un état ou le temps ne compte plus. Sur la place publique, les gens pioncent sur les bancs et les amoureux se becotent, c'est la peinardise a bloc. Il commence a faire vraiment chaud, on pense a vous, emmitouflés dans vos manteaux et vos bottes aigle. Ce soir, apéro et concert gratuit en plein air, vieux groupe de rock visiblement très réputé. Nous qui pensions nous taper flute de pan et poncho a gogo, le bon vieux cliché qui nous est présenté outre atlantique, on réalise que le Chili propose une multitude de délires.
Après 33 heures de voyage nous sommes enfin arrivés à concepcion dite "concé", sous la pluie. Les premières impressions sont bonnes, l'accueil de l'astrophysicien et de la prof de français est chaleureux, nous nous sentons bien mais n'avons encore rien vu...
Nous dormons 10h sans interruption et allongés. Au réveil, le bon gros soleil diffuse sa chaleur estivale, petit-dèj avec vue panoramique sur la cuidad. On apercoit la mer d'un coté, la montagne de l'autre, on se rend compte que nous en avons terminé pour une année avec le paysage plat du Maine et Loire où seuls des yeux d'elfes pourraient entrapercevoir colline ou flaque d'eau.
Charlotte nous laisse entrevoir toutes les possibilités de ce pays. Ca fait 3 mois qu'elle est là et parle déja d'y rester 5 ans (c'est le début de la journée). Première expédition en Tshirt a travers les rues, mission: choper des tongs car pour nous, C L'ETE!!!! et là, "c'est que du bonheur" (cf tome 4, page 163 de l'ouvrage biographique "l'analyse de l'Analyse", par Yves-Mamar Le Ber). Grosse animation, des gens partout, 10 bus, 4 tacos et 1 bagnole sur 10 metres de long et 2 de large. Le soulairois et la boussirone ne dépareillent pas dans ce paysage multicolore, mais il nous suffit d'ouvrir la bouche (phrase favorite: no comprendes lo que dice) pour que les gens nous regardent avec un large sourire: "¿francès?". Va falloir travailler la langue si on veut arreter de passer pour des gros débiles. Les chiliens sont super zen et souriants, les francais sont bien accueillis même si nous avons la réputation de shmouter des aisselles.
L´heure du déjeuner approche (14h pour nous), Charlotte nous entraine dans un resto tenu par des amies à elle. Grosse bouffe dans un lieu extra: poulet-patates des familles (pollo espieces) pour Vincent qui, avide de tout, commande en plus un plat qui vient de lui passer sous le nez, la serveuse fait des yeux ronds. Pate feuilletée digne d'un resto chic parisien, bourrée a craquer de crudités chaudes (avocats, tomates, oignons, poulet...). Un régal. Pour Marie, petites cassolettes de pasteles (gratin relevé, crevettes et poulet) et verrine de taboulé. A boire, c'est jus de fruit 100%, fraise, mangue, melon au choix... Le tout pour 3 fois moins qu'en france. A ce stade de la journée, Charlotte, qui délire sur le pays, ne se rend plus compte qu'elle augmente les enchères et parle maintenant d'y rester 10 ans.
Nous sommes dans un état ou le temps ne compte plus. Sur la place publique, les gens pioncent sur les bancs et les amoureux se becotent, c'est la peinardise a bloc. Il commence a faire vraiment chaud, on pense a vous, emmitouflés dans vos manteaux et vos bottes aigle. Ce soir, apéro et concert gratuit en plein air, vieux groupe de rock visiblement très réputé. Nous qui pensions nous taper flute de pan et poncho a gogo, le bon vieux cliché qui nous est présenté outre atlantique, on réalise que le Chili propose une multitude de délires.
jeudi 18 janvier 2007
J-4 pour "On the road".
Le départ d'Angers approche, demain soir la première étape est Paris, avec les "Rockers" de l'Ouest. Le samedi nous serons chez mi hermano. Et dimanche 21 janvier 2007 à 15h40 marie lheureux et vincent nédélec ne seront plus sur le territoire. LA ROUTE COMMENCE.....
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